Les RUES de LIEGE, BALADE à DEUX TEMPS (1956-1996)

1993. Au hasard d'un déménagement, resurgit « Les Rues de Liège », tourné en 1956 et oublié par l'auteur lui-même.
Une projection publique, des échos favorables dans la presse et une très large diffusion en vidéocassettes suscitent alors la curiosité et l'enthousiasme d'un public fort nombreux.
Trois ans plus tard, L'auteur se laisse convaincre de réaliser un deuxième volet et de porter, sur la ville d'aujourd'hui, un autre regard personnel.
L'ensemble des deux films proposés ici n'est que la vision d'un baladin au travers de deux époques.
Les similitudes ou les distorsions entre celles-ci sont livrées à l'appréciation de chacune et de chacun...


« Les Rues de Liége, balade à deux temps », un film d'auteur réalisé par un cinéaste-citoyen à l'écoute de sa ville, de ses habitants, du monde et de ses rumeurs.
Un film où sensibilité et subjectivité se dressent à l'encontre de toutes les dictatures, économiques, psychologiques ou morales…
« Les Rues de Liége, une balade à deux temps » à travers une ville, parmi d'autres, à la rencontre d'un passé, d'un présent, à la recherche d'un futur à définir…


Qui sommes-nous? Où allons-nous?
Qui étaient ces Liégeois de l'an '56,
que faisaient-ils et comment vivaient-ils?
Quels étaient leurs espoirs et leurs désirs?
Quel était leur passé, quel était leur avenir?

Et aujourd'hui, que sont ces citoyens devenus?
Dans quel monde vivent-ils aujourd'hui
et à quels rêves peuvent-ils encore prétendre?

Liège, l'ancien et le nouveau…
1996 regardant 1956.
« Les Rues de Liége, une balade à deux temps »,
à la rencontre du citoyen d'hier et d'aujourd'hui,
habitant ici ou ailleurs…


PREMIERE BALADE (1956)

Ce film est l'œuvre de jeunesse d'un Liégeois d'origine chinoise, amoureux de sa cité, qui, 10 ans plus tard, entrera comme réalisateur à la R.T.B. «Une histoire. Simple et ordinaire. La chronique d'une cité, de ses habitants et de leurs habitudes, petites ou grandes. L'histoire aussi de ceux qui, dans le passé, firent d'elle un centre international prestigieux, sur les plans économique, politique et culturel. Par le travail de ses ouvriers, les espiègleries de ses gavroches en balade, ou par les ballets incessants exécutés par les tramways de la place Saint Lambert, Liège vit, respire. Menés par Gretry, le grand musicien, ami de Voltaire et de la France, les Liégeois, mais le savent-ils seulement?, évoluent dans la chaleur, affective, spirituelle et matérielle, d'une cité aux mille grandeurs et possibilités… ». (J-C Yu)

DIMIN, I FERE D'JOU !

DEUXIEME BALADE (1996)

«40 ans plus tard, le fleuve a maintenu son cours, historique et légendaire. La ville s'est offerte un « lifting », parfois heureux, parfois outrageant. Mais de bonnes pierres témoignent encore de son charme séculaire. Pourtant, le citoyen ne flâne plus guère aux coins des rues. Son mode de vie est identique à celui d'autres villes européennes. Auparavant, il produisait, à présent, il consomme, pour autant qu'il le puisse. La « crise » a fait de lui un passager de la vie qui s'empresse de ne pas s'attarder. Bien des questions se posent et restent sans réponses. Demain, dans 40 ans, on fera les comptes… » (G. Yu)

DIMIN, I FERE D'JOU ?


FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Georges Yu

Commentaires : Bob Claessens, Georges Yu

Producteurs délégués : Jean-Claude Riga, Jean-Christophe Yu
Producteur exécutif : Jacques-Henri Bronckart
Producteurs associés : Christiane Philippe, Christine Pireaux
Chargée de production RL.FJJ : Betty Coletta
Chargée de production R.T.B.F : Christiane Stefansky

Images : Alain Marcoen, Jean Gonnet
Son : Thierry Tirtiaux
Montage : André Delvaux
Mixage : Gaston Slykerman
Régie : Xavier David

… avec l'aide des Liégeois de souche ou d'adoption des années 1956 à 1996

Durée : +/- 60'

Production : Association Culturelle Paul Renotte (ex :FJJ Liége ),
Latitudes Production, Wallonie Images Production, R.T.B.F (Carré Noir)

Contacts :
Association Culturelle Paul Renotte
29, chaussée des prés 4020 Liége Tél. : 04/ 341.31.82 e-mail : acpr@skynet.be


REVUE DE PRESSE

Première balade (1956)

LA LIBRE BELGIQUE (Th.DEGYNS,1995): "...un petit bijou (...) un superbe document, pour garder le souvenir avec une précision scientifique et un zeste de tendresse et d'humour en prime."

SPECTACLES (J-L DUJARDIN,1995): "Ce coup d'essai sera un coup de maître et la valeur documentaire de ce film n'a d'égale que la beauté des images."

LE SOIR (M.HUBIN,1995): "Son film est un document surprenant (...) Il y a quarante ans, Liège croyait encore en son destin de bastion de l'industrie et de la latinité (...) une oeuvre de jeunesse d'un cinéaste fait revivre une part de notre passé (...) le commentaire (...) promet: "demain, il fera jour". Qui ne souhaite croire encore en un avenir meilleur?"

Patrick LEBOUTTE (LES RUES DE LIEGE, ed.spéc. La Wallonie,1996): "...un vrai point de vue d'homme à la caméra, un vrai point de vue de citoyen, un vrai point de vue de cinéaste..."

LA MEUSE (Ch.LEDENT,1995): "...finesse...nostalgie...âme..." -VERS L'AVENIR-LE JOUR (Ph.LERUTH,1995): "...sa diffusion en cassette permettra à un public large d'apprécier largement l'oeuvre d'un auteur..."

R.T.B.F (W.LESUR,1995): "...un film attachant, émouvant...à voir ce film, les jeunes apprendront beaucoup sur un certain art de vivre inimaginable pour eux: sans chômage, sans insécurité, sans drogue, sans télé et sans hâte..."

LA WALLONIE (P.SERET,1995): "...un film tourné avec bien peu de moyens, mais avec un talent certain (...) une ville paisible, gentiment animée, où les trams circulent lentement, où les ouvriers se serrent la main en regardant passer les "dames des grands magasins" de la place St Lambert (...) Et le reportage se termine sur ces quelques mots écrits à la peinture sur un mur en briques: "Dimin, i fêrê d'jou". Y voit-on plus clair aujourd'hui?"

VLAN (M-A XHIGNESSE,1995): "Que Liège était belle en 1956! Ses rues et ses places respiraient la joie de vivre, tout comme ses habitants d'ailleurs(...)Très agréable à regarder..."

L'EXPRESS (1995): "...énergie communicative (...) "Les Rues de Liège" prennent aujourd'hui valeur de témoignage, court mais intense, sur une réalité par trop perdue de vue."

LA LIBRE BELGIQUE (S.JEROME,1996): "(...) "Les rues de Liège" de YU, un classique pour les Liégeois depuis sa découverte (...)"

Deuxième balade (1996)

LA WALLONIE (J-L DEBATTY,16-12-96): "...le film est un regard tendre mais lucide, parfois amer (...) le film évite le touristico-principautarisme, le côté "j'aime ma ville, la plus belle du monde" (...) le film montre bien aussi que Liège est devenue une ville multiculturelle, richesse parmi ses richesses et parmi la grisaille (...) Georges YU nous fait aimer sa ville et, comme le soulignait Patrick LEBOUTTE, c'est "l'amour subjectif et subversif" d'un homme qui a tout connu et qui arrive au faîte de sa vie professionnelle. Ce film est un peu sa signature, applaudie à tout rompre par les liégeois présents (...) On peut se demander ce qui fait son succès, alors qu'on est aux antipodes de la grasse production hollywoodienne. Quête d'identité, recherche d'un miroir?..."

LE SOIR (M.HUBIN, 8-1-97): "...Le monde a beaucoup changé en une génération et demi: le Liégeois produisait, il consomme. Il consomme tout et rien. Comme partout (...) Georges YU, auteur sans parti, n'est pas sans avis. "A chaque instant suffit sa joie", dit-il, tandis que sa ville demeure forteresse, coffre-fort fermé sur son identité. Ainsi la présente l'ultime image des toits d'ardoise emplissant la vallée. Merci pour ce petit bout de résignation et de sagesse tonique, Monsieur YU."

R.T.B.F (L.MICHAUX, 24-1-97): "Singulier destin que celui du film de Georges YU (...) La balade de 1956, un film simple, chaleureux, un film d'amoureux (...) montré avec succès en 1993 (...) 1956-1996, deux étés distants de 40 ans (..) Ville collective ou ville du chacun pour soi (...) En filigrane, 40 ans d'un changement de mode de vie qui est aussi peut-être un changement de mode de penser à soi et aux autres, à soi parmi les autres. "Les rues de Liège, balade à deux temps" de Georges YU, c'est aussi une question: et dans 40 ans?..."

R.T.B.F-TELETOURISME (W.LESUR,18-1-97): "Mémoire d'un flâneur (...) En 40 ans, Liège est-elle toujours sur ses rails ou aurait-elle déraillé? le flâneur a repris sa déambulation (...) Georges YU, flâneur philosophique (...) Singulier, une ville. Pluriels, des gens, des visages. Qui, dans 40 ans, regardera les visages de 1996 avec la même nostalgie que nous regardons aujourd'hui ceux de 1956? Et surtout, quel jeune réalisateur, en 2036, amoureux de sa ville comme le fut Georges YU, décidera d'ajouter son regard à la double balade de Georges pour nous dire que les rues de Liège n'ont pas d'âge (...). Les films de Georges YU, des films aigres-doux, moitié sensibilité, moitié impertinence, coups de coeur et coups de colère, coups de blues et coups de passion (...). En fait, ces deux films, ces deux balades sont deux films d'amour".

R.T.B.F-RADIO UNE- (M.OSCHINSKY, 24-1-97): "...un document exceptionnel (...) qui n'est, bien évidemment pas un film de promotion touristique, sinon on n'en parlerait pas, mais une tentative à la fois simple et complexe (...) Georges YU n'a pas voulu faire un film uniquement sur Liège, mais sur UNE ville, un film sur toutes les villes, qui puisse parler (...) à leurs habitants où qu'ils vivent (...). A cet égard, cette balade à deux temps est une réussite puisque, je dois l'avouer, je ne visite pas régulièrement la cité ardente (...) mais que j'ai été fasciné par chacune des images. Apparemment, on dirait les images d'un quotidien banal, mais le cinéaste parvient à décoder ce banal et à extraire ce qui, dans 40 ans, fera un nouveau document historique (...) C'est très beau, c'est à voir!"

LE SOIR (M.HUBIN, 24-1-97): " (...) Rien qu'un oeil, celui de Georges YU (...) Il est rare qu'un même homme voie confrontés, à quarante années de distance, ses témoignages sur un objet amoureux (...) Le baladin dans Liège porte un regard personnel dont sa plastique témoigne: qu'elle est belle, la vie, pour qui sait l'accepter avec modestie (voir les mains colombes de la harpiste)! (...) En toute hypothèse, la ville a changé de fonction: elle est moins une concentration de forces productrices qu'une concentration de forces consuméristes. Comme ailleurs. Vision subjective, impressionniste mais citoyenne: c'est celle de Georges YU. Et l'on devine qu'elle survivra aux actuelles "affaires", au discrédit des politiques, à la déconfiture des appareils. Car l'homme, aussi longtemps qu'il crée, est éternel."

R.T.C-TELE LIEGE: "...un superbe document..."

LA MEUSE (Fr.HENDRICK, 24-1-97): " (...) En 1956(...) Georges YU s'attache à nous faire rencontrer les gens qui vivent et travaillent (...) en 1996, la ville a changé (...) 40 ans séparent les deux balades et si Georges YU a réussi son pari de ne pas faire de la "nostalgie", il est impossible pour le spectateur de ne pas comparer les deux époques (...) Le film de Georges YU vibre de toute la tendresse que le réalisateur éprouve -sans doute pour les Liégeois- mais plus sûrement pour les hommes (...) C'est pour cela qu'il n'est pas nécessaire de s'être fait photographié dans les années '50 aux commandes du petit avion installé au milieu de la place St Lambert intacte pour apprécier son film"

LE XVe JOUR (U.L.G, 6-2-97): "Deux visites à Liège avec l'ardent Georges YU (...) Son film connaît un vif succès depuis sa sortie en salle (...) le cinéaste regarde les gens vivre et parfois prendre le temps de vivre (...) 1956 (...) sa joie de vivre (...) 1996 (...) et le choc de la modernité iconoclaste..."

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Petite balade souriante, ironique, potache ou philosophique à travers textes et citations rédigées ou adoptées par Georges Yu

« J'ai reconnu le bonheur au bruit qu'il a fait en partant »
(Jacques Prévert)

« L'éternité, c'est long, surtout vers la fin »
(Woody Allen)

« Etre dans le vent, c'est avoir un destin de feuille morte »
(Jean Guitton)

EN 1992 : « J'ai 65 ans aujourd'hui. C'est pas mal à mon âge ? Hein !? »

« Je n'ai pas peur de la mort. Mais quand elle viendra, j'aime autant être absent »
(Woody Allen)

« Il faut s'intéresser davantage à l'avenir car c'est là qu'on y passera la plupart de ses jours »
(Woody Allen)

« Même si je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, je me battrai pour que vous puissiez continuer à le dire »
(Voltaire)

« Le voyage, c'est l'enfance retrouvée »
paraphrasant Beaudelaire

« Les gens ne meurent que si on les oublie »

« L'intelligence, c'est comme un parachute. Si on en n'a pas, on s'écrase »
(Pierre Desproges)

« Le drame du monde moderne, c'est que la bêtise s'est mise à penser »
(Jean Cocteau)

« La mort, ce n'est rien d'autre que la fin du monologue »

« Pire que le bruit des bottes : le silence des pantoufles »
(Max Frisch)

« Plus l'âme a des racines, plus haut va l'âme »

« Les Yankees sont passé de la barbarie à la décadence sans passer par la civilisation »
(Clémenceau)

« La gaieté, c'est la forme suprême du courage »
(Anatole France)

« Lorsque vous serez réunis, je serai parmi vous »
(Jésus)

« Préservez les riches de la misère car les pauvres en ont l'habitude »
(Pierre Dac)

« Il faut marcher pour que la terre tourne »

« Au restaurant, sur un nappe, Picasso dessine. Le patron demande : vous pouvez dédicacer ? Non, répond-t-il. J'ai payé le repas, je n'achète pas le restaurant »

« Le fou, c'est celui qui sait. Le sage, c'est celui qui cherche »

« Je ne parle pas aux cons, ça risquerait de les instruire »
(De Gaulle)

« Quand je vois le christ en croix, les bras m'en tombent »
(Claudel)

« On n'existe que dans le regard de l'autre »
(Albert Jacquard)

« Un mécontent, c'est un pauvre qui réfléchit »
(Talleyrand)

« L'argent est préférable à la pauvreté, ne serait-ce que pour des raisons financières »
(Woody Allen)

« Les hommes sont des femmes comme les autres »
(Marx Brothers)

« Le désespoir part toujours perdant »

« La vraie morale se moque de la morale »
(Pascal)

« L'homme est né pour le bonheur comme l'oiseau pour le vol »
(Proverbe russe)

« Pour voir les choses d'un peu plus près, il est bon de prendre de la distance »

« L'imagination est la mémoire de l'avenir »
(Robert Sabatier)

« Pour marcher au pas, pas besoin d'un cerveau. Une moelle épinière suffit »
(Albert Einstein)

« Jésus-Christ était fils de Dieu mais, de surcroît, issu d'une bonne famille, du côté de sa mère »

« Une des plus grandes fonctions de l'art est de révéler à chacun la grandeur qu'il y a en eux »
(Malraux)

« Si le bonheur t'oublie, rappelles-le »
(Prévert)

« Mourir pour le peuple, soit, vivre avec : jamais ! »
(Pierre Desproges)

« Où qu'elles te mènent, tes ailes auront raison. Pourvu qu'elles battent large. Sur un air de poisson volant »

« L'amour est charnel jusque dans l'esprit et spirituel jusque dans la chair »
(Saint Augustin)

« Si l'or, c'était de la merde, les pauvres n'auraient pas de cul »
(Proverbe portugais)

« Ceux qui ne comprennent pas le passé sont condamnés à le revivre »
(Goethe)

« La candeur sera-t-elle toujours une proie pour les vautours ? Je le crains. Alors me revient cet aphorisme : « La vengeance est un plat qui se mange froid »... encore faudra-t-il conserver de l'appétit ! … »

« Fort logiquement, les adversaires de l'avortement mettent en avant le DROIT A LA VIE. Fort logiquement, les mêmes sont souvent les adeptes les plus forcenés de la peine de mort… c'est la vie ! »

« Il est plus facile de désintégrer un atome qu'un préjugé »
(Albert Einstein)
« … de classe »
(Georges Yu)

« Ne te retournes pas sur ton passé, il pourrait te mordre »
(Jacques Prévert)

« Celui qui meurt cette année, en est quitte pour l'an prochain »
(William Shakespeare)

« Quand tu ne sais pas où tu vas, souviens-toi d'où tu viens »
(Proverbe africain)

« Une école qui ouvre, c'est une prison qui ferme »
(Victor Hugo)

« Quand le peuple se fâche, la bourgeoisie s'étonne »

« J'ai perdu mes certitudes mais pas mes illusions »
(Jorge Semprun)

« Depuis que les gens ne croient plus en Dieu, ils sont prêts à croire à n'importe qui »

Un proverbe russe dit : « Ce qui est important n'est jamais pressé, et ce qui est pressé n'est pas important »

« TO BE OR NOT TO BE »
(d'un certain William)

"Quand le sage montre la lune, le fou ne regarde que le doigt"
(proverbe chinois)

« Je vois les reflets d'une aurore dont je ne verrai pas le soleil »
(Chateaubriand)

Ni dieu ni maître